Trente-quatre ans, 1,78 mètre, 63 kilos.
Derrière les données factuelles du rapport d’autopsie pratiquée le 24 juillet 2016, se cache une scène d’une extrême violence.
Selon le médecin légiste, Nicolas Causse présentait une série impressionnante de traumatismes :
« Fracture du nez, fracture de la cinquième côte, traumatisme crânien, visage tuméfié, œdème pulmonaire… Des violences très importantes et nombreuses, certaines d’âges différents. La victime est décédée des suites d’une hémorragie cérébrale. La conséquence de dizaines et de dizaines de coups. Il a fallu un certain temps pour les donner, certainement plusieurs heures. C’est bien simple, le corps est bleu, des pieds à la tête, devant et derrière. »
Quelques minutes après leur entrée dans la salle, les jurés citoyens ont écouté, sidérés, la description de ces violences répétées commises le 22 juillet 2016 à Agen.
L’accusé, André Chaouch, comparaît devant la cour d’assises de Lot-et-Garonne pour meurtre. Les débats doivent se poursuivre plusieurs jours, au fil des témoignages et expertises, afin d’éclairer les circonstances exactes du drame.