La cour d’assises de Lot-et-Garonne a rendu son verdict ce vendredi 30 septembre.
Jérémie Godbout, 29 ans, a été reconnu coupable de viol par surprise, commis en mai 2017 à Fauillet. Il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme et deux ans assortis d’un sursis probatoire renforcé, avant d’être incarcéré à l’issue du procès.
En fin de matinée, l’avocate générale Corinne Chateigner avait requis un an d’emprisonnement ferme, ouvrant la voie à une alternative à la détention. Mais les jurés ont choisi une voie plus sévère, estimant que la gravité du viol par surprise justifiait une peine ferme.
Selon l’accusation, l’homme avait placé sa victime « en position de ne pas pouvoir savoir qu’elle n’était pas avec son compagnon ».
« Son consentement est extorqué », a déclaré l’avocate générale, soulignant les “allers-retours entre vérités et demi-vérités” dans le discours de l’accusé.
Ce jugement illustre la fermeté des juridictions en matière d’atteinte au consentement, et la volonté d’assurer une prise de conscience du sens des actes reprochés.